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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 18:35

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De passage à TOP RESA, Roch GUILABERT, Directeur du développement de COVOS BAXON vient d’achever l’épreuve quotidienne et incontournable de serrage de 2197 mains. Par inadvertance, il serre la nôtre. Lâchement, nous en profitons.

VAL  NEWS.  Top Resa est et demeure un salon professionnel. Vous y avez rencontré beaucoup de clients ?

Roch GUILABERT.  Au risque de vous surprendre, quelques uns. Il ne vous aura pas échappé que ce salon évolue. Depuis quelques années, il cherche à séduire les professionnels du MICE  et à présent ceux du Business Travel. Concernant ces derniers, un village leur est pour la première fois consacré. En bonne place, vous y trouverez le stand MANOR qui a invité les clients de ses adhérents. En nombre ceux-ci  ont répondu positivement et sont venus. Les entreprises sont très curieuses de suivre et de comprendre l’évolution d’un métier qui épouse à ce point leurs préoccupations et leurs besoins.

VN – Quand vous ne fréquentez pas les salons, vous êtes très présent sur les réseaux sociaux. Qu’en attendez-vous ?

RG – Notre seule présence sur les réseaux et l’animation régulière de pages propriétaires ne sont bien entendu pas susceptibles d’attirer à nous, de manière automatique, de nouveaux clients. Nous n’avons pas encore vu quelqu’un  nous appeler pour passer commande juste après avoir lu un article ou l’un de nos commentaires. Mais un outil comme le blog nous inscrit davantage dans le paysage, il sert et il entretient la notoriété de la société. C’est un premier point. Deuxième atout, le blog fait partie de l’argumentaire commercial, il le renforce et le crédibilise. Il est par ailleurs repris dans d’autres tribunes et génère ainsi diverses sollicitations qui démontrent au passage que nos avis, nos prises de position ou nos coups de cœur intéressent. Enfin, quatrième point, avec un tel outil, nous martelons nos marques et nos messages qui finissent par être familiers.

VN -  Mais votre activité s’en trouve-t-elle enrichie ?

RG -  Le cœur du métier de COVOS BAXON, c’est la conversation (sourire). Par conversation, en réalité, nous entendons dialogue, un vrai dialogue, celui qui permet d’échanger. Et pour favoriser, amplifier cet échange, COVOS BAXON conçoit, fournit et gère de nombreux supports dans des formats variés. Par son ancienneté, COVOS BAXON a bien sûr usé de toutes les formes de supports terrain, le voyage, le congrès, les meetings, la mission, l’incentive, etc … . A côté de ce savoir-faire traditionnel, elle expérimente à présent les supports numériques qu’elle perçoit non comme des substituts aux produits et services plus anciens mais comme des compléments. Elle a conscience en vérité de gérer une panoplie de supports partenaires, matériels et immatériels. Le numérique renvoie au terrain qui lui-même renvoie au numérique. Dans ce but et pour des motifs qui tiennent à l’évolution des métiers de ses clients et à un contexte financier contraint, COVOS BAXON a été amenée à mettre en place une cellule de R&D – réflexion et développement- qui exploite aujourd’hui une vingtaine de produits propres lesquels s’ajoutent aux compétences historiques de l’entreprise. Je précise que la force des applications digitales réside dans le fait qu’elles pérennisent et qu’ elles prolongent les opérations terrain.

VN -  Pensez-vous que les rapports clients – fournisseurs puissent en être transformés ?

RG -  Je crois qu’à terme nous pourrons envisager la constitution d’une communauté de clients  en lieu et place d’un portefeuille clients. Cette communauté pourrait se fédérer autour de quelques convictions bien senties sur le métier ou en dehors, quelques thématiques porteuses d’une forte identification. Ces dernières années, le développement durable a rapproché donneurs d’ordre et prestataires. Nous décelons dans les préoccupations humanitaires une  semblable potentialité de communion de pensée. La santé ou l’implication urbaine croissante des entreprises nous paraissent également devoir favoriser de telles convergences. Cette perspective est assez enthousiasmante puisqu’elle suggère d’autres déterminants du rapport commercial. Qui se construira toujours, bien entendu, à partir du prix et de la qualité du service fourni  mais dans une approche sociétale élargie. Sous cet angle, le MICE n’est plus une activité sporadique, il est une production permanente d’échanges, d’idées et de solutions.

VN -  Ne manque-t-il pas un vrai salon au MICE ?

RG – Oui. Nous sommes quelques uns à y réfléchir. Mais un salon où viendraient les entreprises. Nous n’avons plus besoin de salons consanguins. Et puis ce devrait être un salon relayé numériquement. Un salon permanent, en quelque sorte. Pourquoi pas sur Twitter @COVOSBAXON, alors follow me !

Covos Baxon – Tel : 01 55 20 23 83 – Email : info@covos.fr

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