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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 13:07

PATRICK ERRARD

"LES ENFANTS DE LA TUILERIE » et « SANSKRIT ANITI – Le souffle des âmes » sont les deux premiers romans de Patrick ERRARD.

Le premier révèle une écriture maîtrisée, visuelle, presque cinématographique pour narrer les destins parallèles puis convergents de ses nombreux personnages sur un demi-siècle.

Le second se risque dans le récit aventurier où le héros, chercheur en neurosciences, nous invite à un bien étrange trekking aux confins de l’altiplano bolivien.

Un détail : Patrick ERRARD est médecin de formation et industriel de la santé. Pour faire simple, c’est un hyperactif qui inaugure notre nouvelle rubrique. La découverte de ce nouvel auteur surprend et interpelle.

 

Questions à Patrick ERRARD.

 

CB. De la rue Ramey au Jardin du Luxembourg, de l’hôpital Necker à La Pitié, du Loir et Cher à ce qu’il reste du Tahuantisuyu abordé, de manière inhabituelle, par son versant bolivien, vos récits sont jalonnés de repères manifestement familiers. A vous-même et, plus peut-être que vous ne l’imaginez, à certains de vos lecteurs … Pensez-vous que la littérature doive nécessairement se nourrir de l’expérience ?

 

P.E. Le récit, l’autobiographie, ou le « témoignage » sûrement. Les mauvaises langues diront que ce n’est pas de la littérature, mais des livres de plages !

Pour moi, le roman trouve son inspiration dans un curieux mélange fait de rêve, d’imaginaire et de scènes de la vie (quotidienne ou pas) profondément ancrées dans la mémoire. De sorte que lorsqu’on invente une histoire, ces souvenirs viennent s’interposer au milieu de la fiction, et se présentent comme des « condiments » qui viennent donner couleur, sensation, odeurs et saveurs au texte. L’expérience est indissociable de toute forme d’art puisque l’art est d’abord l’expression de l’inconscient. Il en va a fortiori de même pour les essais ou la littérature philosophique. Je ne sais pas si ce que j’écris est de la littérature. Ce que je sais c’est que je préfère, à tout prendre, être classé dans les bons livres de plages, plutôt que dans de la mauvaise littérature !

 

CB. Il faut de l’audace pour publier un premier roman et plus encore un second, le tout, de surcroît,sous son vrai nom. Cette audace est souvent balancée par le choix de personnages bien dessinés mais plutôt tempérés ou même contraints qui ne s’autorisent pas de vraies dérives. Aurez-vous le goût de concevoir la psychologie de personnages antipathiques, authentiquement méchants, excessifs, sulfureux, voire franchement pervers ?

 

P.E. C’est une bonne question. Peut être… Pourquoi pas. Vous trouverez cela peut être un peu niais, mais les antipathiques, les méchants les sulfureux et surtout les pervers ne m’inspirent pas beaucoup.

De plus, je m’efforce de les éviter dans la vie, et donc l’expérience (confère réponse question 1) que j’ai de ce type de personnage étant limitée, je risquerai de les « louper ». Avouez que ce serait dommage !

Il faudrait que je me familiarise avec ce gens là. Avez-vous des adresses ?

 

CB. On peut tenter de vivre plusieurs vies en même temps. Pas facile. Ou bien, après une première vie que l’on pense accomplie ou monotone, en entamer une deuxième. Dans les affres d’une inévitable période de transition faite de doute, de conflits intérieurs et de désarroi. L’écriture sera-t-elle votre seconde vie ?

 

P.E. Je n’ai qu’une existence, et je crains qu’il n’y en ait pas d’autre derrière. Alors j’ai décidé de m’organiser un peu pour faire en sorte que tout cela coexiste pas trop mal. (Du coup, le coté monotone… c’est pas trop mon truc)

Je dois quand même vous faire un aveu : j’ai une existence, mais j’ai deux vies.

Une, comme tout le monde, le jour. L’autre la nuit, conséquence inéluctable d’une probable mutation génétique ayant fait de moi un infatigable insomniaque.

 

DT

 
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 19:26

SUPERETTE 2

 

Sur seulement 500 m² revêtus d’un parquet bâton rompu brut, les nouvelles supérettes veulent séduire le consommateur de centre-ville. Celui-là même qu’on a contraint depuis trente ans à consacrer  une partie de son week-end à l’approvisionnement  familial de masse.

On avait, pour lui, bétonné des centaines d’hectares de champs ou de friches pour en faire des parkings. On lui avait conçu des caddies dont on augmentait insidieusement la taille, chaque année, vu qu’il était là pour « faire un plein ». On avait étudié entomologiquement ses trajets puis incliné légèrement les allées pour favoriser ses passages devant les produits promotionnés ou à plus forte marge. Du beau travail. Mais le consommateur n’a plus vraiment marché dans la combine et la ville a repris ses droits après avoir longtemps été promise à un éclatement certain par les experts de la consommation et autres sachants. A quelques exceptions près, ils se sont tous plantés.

A présent, les grandes enseignes accolent à leur signature les termes « shopping », « proximité », « city », « express » et replongent dans l’univers urbain, un tantinet caricaturé. Les Casino, Carrefour, Système U et  Auchan de centre-ville nous accueillent désormais dans une atmosphère nimbée d’une lumière douce, nous préservent des couleurs agressives en privilégiant  le marron et le rose fuchsia, l’ensemble souligné par une musique d’ambiance apaisante et une température agréable. C’est bien simple, on ne veut plus s’en aller. Alors, on musarde et, accessoirement, sous le charme, on achète.

L’offensive « proximité toute » fait rage et la bataille va être rude. On rénove et on repositionne à tout va. Les vendeurs sont priés de sourire et de décliner leur prénom. Les meubles sont conçus en courbe et les produits frais présentés comme à la maison. Les rayons beauté et cosmétiques font leur apparition et perturbent nos repères. Et pour couronner le tout, les prix des produits chutent de 15 % par rapport à ceux des surfaces moyennes exploitées jusqu’alors et les partenariats fournisseurs se multiplient en vue de proposer aux clients des avantages fidélité.

Avouons-le, les amoureux de la ville que nous sommes jubilent. Bien longtemps que le citadin n’avait pas été courtisé comme cela. Une sorte d’hommage est ainsi rendu à des enseignes restées fidèles à la ville, pour qui la proximité relationnelle est une culture et qui proclamait il y a bien des années déjà que « la vie s’invente en ville ».

Pour vos opérations de communication et de marketing urbains : valauval, une entreprise dans la ville – Didier Turcan > 01 55 20 23 83.

mwi-picto

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 12:30

maillet

 

Gageons que certains verront dans les dispositions de l’arrêt n° 316500 du Conseil d’Etat du 11 février 2011 matière à gloser et à prédire, une fois de plus, la fin des incentives. Rien de nouveau pourtant à la lecture de cet arrêt.

La prise en charge par une entreprise pour un montant non négligeable de trois voyages longs courriers au profit de certains de ses prescripteurs n’a pas été retenue par la Haute Juridiction comme ayant été supportée dans l’intérêt direct de l’entreprise. Ce faisant, il n’y a là qu’une considération tirée de l’article 39-5 du Code Général des Impôts, bien connu de tous.

En application de cet article, la contrepartie économique ou commerciale de l’incentive est systématiquement recherchée. L’arrêt visé plus haut en fait certes le critère dominant pour décider d’une réintégration des frais engagés dans les frais généraux, au titre des cadeaux d’affaires. Et on peut relever qu’il évite de se prononcer sur l’aspect excessif des dépenses prises en charge quoiqu’en l’espèce l’excès soit assez largement consommé.

Mais le renversement jurisprudentiel des critères tirés de l’article 39-5 semble purement circonstanciel. Cet arrêt peut d’autant moins compter comme une prise de position majeure en la matière que l’entreprise visée ne prétendait même pas que les bénéficiaires des voyages concernés se fussent engagés à fournir une prestation quelconque en contrepartie. On demeure donc toujours dans la même problématique, simple reflet de relations commerciales intéressées de part et d’autre. Comme on le rappelait récemment, il n’y a aucune civilité, aucune urbanité ou convenance dans la relation incentive.

Et depuis longtemps, les professionnels et leurs clients ont appris à blinder leurs dossiers et à démontrer en quoi les opérations réalisées présentaient un intérêt direct pour le donneur d’ordres en termes de développement économique, de perspectives de ventes, de fidélisation de clients et de partenaires commerciaux.

Une observation au passage. L’arrêt évoqué a bien été rendu par le Conseil d’Etat en février 2011. Les faits incriminés, les voyages, remontent à …. 1991 et 1992. Il y a vingt ans. Le Kenya et même le Mexique ont bien changé depuis.

Cette justice là n’est pas à l’échelle de l’homme.

RG

Pour tout commentaire et prolonger notre débat >    mwi-picto

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 12:12

MiCo

 

Malgré la conjoncture, ce sont deux congrès médicaux internationaux réunissant plus de 10 000 personnes qui ont inauguré début mai le Milano Congressi (MiCo), le Palais des Congrès flambant neuf de la capitale lombarde.

Cette réalisation est l’œuvre de l’architecte Mario Bellini. D’une capacité totale de 18 000 congressistes, un auditorium de 1 500 places, une salle plénière de 4 500 sièges amovibles, 64 salles modulables pouvant accueillir de 20 à 2 000 personnes, un espace d’exposition de 54 000 m², le joujou impressionne. Conçu en harmonie avec le tissu urbain environnant, les bâtiments du MiCo  sont recouverts d’une toiture aérienne de 15 000 m² baptisée « Comète ». On soigne le marketing et la future communication du produit.

MiCo va devenir l’un des moteurs de la croissance économique de Milan et consolider le prestige international de la ville en lui conférant une position centrale sur le marché mondial des congrès et tout particulièrement sur le segment des conférences médicales. MiCo contribuera sans doute au succès escompté de l’Exposition Universelle de Milan qui se déroulera en 2015 et à laquelle les professionnels du MICE doivent se préparer.

Le New York Times a récemment placé Milan au cinquième rang du classement mondial des destinations à visiter en 2011. Pour rappel, la capitale lombarde est le troisième foyer culturel européen.

Pour toutes informations et l’organisation de vos congrès, expositions et opérations MICE, contacter Roch GUILABERT ou Anne LE CALVE au

Tel : 01 55 20 23 83.

mwi-picto

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 11:31

ROPPENHEIM

 

« Il vient à l’homme qui chevauche longtemps sur des terres sauvages, le désir d’une ville ». Nous sommes toujours très sensibles aux naissances de villes et de villages, révélatrices du dynamisme d’une région. C’est un formidable signe d’optimisme et d’enthousiasme envoyé aux populations et aux futurs partenaires locaux.

C’est au printemps 2012 qu’un nouveau village fortifié alsacien verra le jour près de ROPPENHEIM dans le Bas-Rhin. Son nom de baptème : « Roppenheim The Style Outlets ». Drôle de nom pour un village aurait dit Prévert. En bon français, le futur nouveau-né sera un village de marques, à vocation exclusivement commerciale. Près de 28 000 m² de surfaces de vente pour un public friand de marques, réparties dans plus de 100 boutiques ouvertes dans un écrin de verdure et de lac. Son architecture rappellera une ville alsacienne traditionnelle, divisée en trois zones : baroque, renaissance et médiévale. L’offre sera bien entendu agrémentée d’une brasserie et de plusieurs cafés.

Entièrement dédié à l’équipement moyen/haut de gamme de la personne et de la maison, Roppenheim T. S. O. sera situé dans une exceptionnelle zone de chalandise, à la frontière allemande, dans une région qui compte 8,4 millions d’habitants et qui voit défiler plus de 11 millions de touristes. Réalisation franco-allemande, les collections des saisons passées seront proposées avec des réductions de 30 à 70%. Les enseignes compteront parmi elles Tommy Hilfiger et Ralph Lauren en marques « Premium ». A la clé de ce projet, plus de 600 nouveaux emplois.

« Roppenheim The Style Outlets » peut constituer un intéressant moment de détente à l’occasion  d’une opération de RP, d’un Team-building autour des marques ou d’une opération MICE organisée dans la région alsacienne. Pensez-y.

 

Pour tous renseignements, contacter Roch Guilabert ou Anne Le Calvé au

Tel : 01 55 20 23 83

mwi-picto.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 13:16

WINZAVOD 1

 

Une friche industrielle transformée en centre d’art contemporain. Le phénomène Bilbao prend aussi à Moscou. Les lieux de mémoire du prolétariat mutent en clusters artistiques et accueillent les foules déjantées. Les quartiers de briques rouges renaissent. Les usines désaffectées offrent leurs espaces à la nouvelle « industrie créative ».

Et les centres artistiques fleurissent dans la capitale russe. Ils ont pour noms Winzavod, Artplay, Proekt Fabrika, Flakon, Strelka et sont presque tous financés par de richissimes mécènes. Les ambitions de ces nouveaux centres sont internationales et certains proposent déjà un cycle d’enseignement supérieur. Les choses vont vite. Le discours est altier : il faut éduquer le regard de ses contemporains dans le domaine du design, de l’architecture, des arts plastiques.  

   

Les autorités moscovites ont décidé de soutenir ces initiatives et passent avec certaines d’entre elles des contrats de partenariat. Winzavod, la Soho moscovite, a installé ses galleries dans d’immenses entrepôts de vins : sept bâtiments, 20 000 m² d’exposition, l’ensemble à 30 minutes du Kremlin. Sofia Trotsenko, sa directrice, le rappelle : les samedis sont consacrés aux vernissages.

 

 

Pour un week-end à Winzavod, vos voyages thématiques et toutes opérations de tourisme urbain, Contacter Roch Guilabert ou Anne Le Calvé au 01 55 20 23 83.

mwi-picto

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 11:17

Jeux 2

 

En France, les casinos participent à l’attractivité des villes depuis la seconde moitié du XIXe siècle. Et c’est la loi du 15 juin 1907 qui règlemente les jeux dans les cercles et casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques.

Les casinos ont à ce point contribué au développement des villes concernées qu’on a pu assimiler  leur rôle à une activité de service public.  L’impact des établissements de jeux est réel en matière économique et en termes d’emplois de proximité. On sait les rapports ambigus, pour ne pas dire franchement hypocrites, qu’entretient l’Etat avec les établissements de jeux en particulier et le jeu en général. Les villes, elles, sont plus pragmatiques, le casino est une aubaine.

 

C’est sous le Directoire que la pratique des jeux de hasard fut limitée à certaines villes, les villes d’eaux, et à Paris. Aujourd’hui, la capitale n’a plus de casino et les villes thermales et balnéaires demeurent les seuls lieux de jeux reconnus. Depuis 2006, les casinos peuvent être implantés dans des communes classées stations de tourisme ou dans  les villes importantes participant au fonctionnement d’une institution culturelle nationale (centre dramatique, orchestre, opéra …). C’est l’alliance de la culture et du jeu.

 

Juridiquement, l’implantation d’un casino s’inscrit dans le cadre d’une convention de délégation de service public, incluant l’animation culturelle ou touristique spécifiée dans le cahier des charges, conclue entre la commune et une société locale. L’autorisation de jeux demeurant le privilège du ministre de l’intérieur après enquête publique et étude d’impact économique. La qualification juridique qui fait d’un jeu de hasard une activité de service public, au même titre que l’éducation, la défense ou la justice est une particularité originale d’autant que cette qualification a été refusée aux courses hippiques et à la loterie. La question ne fait plus débat aujourd’hui depuis que le Conseil d’Etat a tranché. A l’abri de ce régime, une commune peut ainsi exproprier en vue de construire un casino. En application de ce régime, l’attribution de l’exploitation d’un casino doit respecter l’obligation de publicité et de mise en concurrence prévue par la loi Sapin, gage supposé de transparence.

 

Dans un contexte difficile, on s’est alors souvenu que les casinos étaient des entreprises comme les autres avec de nombreux emplois à la clé. Et quelques mesures d’assouplissement fiscal ont été prises. Tant les professionnels que les maires concernés se sont lancés à la recherche de relais de croissance, soit par le biais de partenariats locaux avec d’autres acteurs du tourisme, soit en promouvant de nouvelles avancées technologiques. La loi du 12 mai 2010 ouvrant à la concurrence et à la régulation les jeux d’argent et de hasard en ligne recèle peut-être pour les casinos traditionnels des opportunités de conquérir de nouveaux marchés. Mais elle constitue en même temps une menace, la désertion des salles de jeux par les clients au profit d’Internet.

 

Aussi, les principaux opérateurs de casinos sont-ils passés rapidement à l’offensive.  Le Groupe Lucien Barrière  propose une offre de poker en ligne, via LB Poker, filiale créée avec la Française des Jeux. Après maintes vicissitudes, le Groupe Partouche propose lui aussi aujourd’hui une offre en ligne légale. La Société des Bains de Mer de Monaco quant à elle, se situant hors du champ de la législation française, a décidé dès novembre 2008 de s’associer sur une base paritaire avec la Financière Lov de Stéphane Courbit au sein de la société nouvellement créée Mangas Gaming qui elle-même détient la société Betclic Everest Group, opérateur de paris sportifs et de jeux en ligne présente en Europe. L’investissement de la SBM devrait s’accroître d’une augmentation de capital au cours de l’année 2012 permettant de nouvelles acquisitions.

 

Le pari, si l’on peut dire, des jeux en ligne pour les groupes d’exploitants de casinos de taille plus modeste risque d’être plus problématique. Le secteur des casinos mute, à l’instar de beaucoup d’autres. Et le phénomène suscite de grandes incertitudes pour les économies locales. Les maires attendent et redoutent les conclusions du rapport d’évaluation de 2012 qui devraient être décisives pour l’adoption des stratégies à mettre en place.

 

DT

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 20:12

Moulin 4

Les quatre premiers mois de l’exercice 2011 se sont écoulés et nous savons déjà que l’année, pour Covos Baxon sera un bon cru. Après deux exercices, 2009 et 2010, particulièrement âpres au cours desquels les difficultés se seront accumulées, Covos Baxon reprend l’initiative et repart de l’avant.

La conjoncture serait-elle plus favorable ? Pas vraiment. Cette reprise est essentiellement due à des facteurs internes et à l’obstination des équipes de Covos Baxon  de persévérer dans leurs choix et dans la stratégie définie dès 2006/2007 : diversification maîtrisée des activités de la société, recherche et développement de produits nouveaux, ancrage multi-niveaux chez nos clients fidèles.

Cette stratégie vient de démontrer qu’elle est payante. Aussi sera-t-elle poursuivie. Les frontières de nos métiers bougent et les compétences doivent s’adapter. Mi 2009, à une époque déjà bien tourmentée, nous annoncions la couleur et affirmions notre volonté de poursuivre nos efforts en vue d’étoffer ce que nous appelions les « 4 veilles » : la veille technologique, la veille créative, la veille scientifique et la veille juridique, toutes définies dans un précédent business plan. Autant de terrains sur lesquels nous pensions qu’une entreprise comme Covos Baxon était sollicitée et attendue. Rendez-vous était alors pris. Nous sommes présents à ce rendez-vous et nous en sommes fiers.

Fiers de ne pas avoir eu tort dans notre analyse d’un marché en souffrance mais riche de promesses. Fiers d’avoir maintenu en place une équipe qui y a toujours cru et qui a consenti les sacrifices nécessaires. Fiers d’avoir préservé la confiance de tous nos clients qui, pour la plupart, subissaient aussi les assauts d’une conjoncture impitoyable.

Rien n’est acquis bien entendu et nous devons déjà nous interroger sur le profil de l’année 2012 au grand dépit de collaborateurs et de partenaires qui aimeraient bien souffler un peu. Mais nous reprenons nos ambitions et nos projets là où nous les avons laissés il y a deux ans. Parce que nous croyons dans l’avenir de ces métiers du MICE et de la communication corporate dans leur acception moderne et parce que nous entendons  bien être de la fête.

DT

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 17:35

LEON & VICTOR

Un débat judiciaire bien feutré anime le monde des avocats et celui des conseillers en réduction des coûts. A la clé, la très sérieuse question de savoir si ces derniers, dans le cadre de leur mission, délivrent ou non des consultations juridiques.

A quelques mois d’intervalle, la première chambre civile de la Cour de Cassation et le Tribunal de Commerce de Bobigny s’opposent sur le sujet et sur l’interprétation de la loi du 31 décembre 1971 et nous jouent, pour la nième fois, la farce du principal et de l’accessoire en matière de droit social et de législation fiscale.

La Cour de Cassation, en novembre 2010, avait semblé vouloir défendre le pré carré des avocats, le Tribunal de Bobigny les a fait déchanter en janvier 2011.

Au-delà du débat purement juridique, de la différence entre consultation juridique et prestation à caractère juridique, du niveau de complexité du problème juridique posé, les uns, les avocats, défendent leur assiette et demandent que l’on respecte leurs compétences. Quant aux autres, cela fait bien longtemps qu’ils ne respectent plus grand-chose.

Comment travaillent les réducteurs externes de coûts ? Ils se vendent en ne se rémunérant que sur les économies qu’ils font réaliser à leurs clients. Sur le papier, tout le monde s’apprête à être content et à se féliciter de vivre dans un monde décidément bien fait.

Dans les faits, vous venez de lâcher un fauve qui ne pourra se nourrir qu’en débusquant ses proies, choisies prioritairement hors la sphère sociale ou fiscale. Sérieusement, allons-nous trouver matière à économies de cotisations et d’impositions diverses dans une société dotée de tous les services compétents et payés pour cela toute l’année à temps plein ?

En réalité, les économies seront réalisées auprès des fournisseurs habituels de l’entreprise et c’est à ce niveau que le malaise se crée.

Le conseil en réduction de coûts va d’abord tenter d’élargir ses missions d’origine. Et de se rendre indispensable. Puis, carte blanche en mains, il interviendra au nom de son mandant, en vertu d’un mandat tacite la plupart du temps, pour prendre un contact direct avec les fournisseurs et entamer les négociations. Un, on glane les informations confidentielles. Deux, on capte les méthodes, les process que l’on utilise par la suite en vue d’un benchmark improbable entre des fournisseurs abusés, chacun ayant été personnellement et préalablement assuré faire partie des partenaires retenus par l’entreprise au terme d’un référencement sauvage qui, jamais, ne dit son nom. Trois, on nettoie.

Le souci légitime de maîtriser les coûts de l’entreprise est aujourd’hui dévoyé et suscite des vocations de fossoyeurs. Aux chasseurs de coûts s’adjoignent désormais les détecteurs de devis truqués, eux-mêmes forts d’une expérience trentenaire dans la plomberie financière grand angle. On le sait, rien de tel qu’un ancien hacker pour chasser la piraterie sur Internet, rien ne vaut un repenti pour coincer les mafieux actifs. Vieux comme le monde. Il se pose là un problème d’éthique en même temps que s’imposent  peu à peu des pratiques économiquement délétères. Aller systématiquement au moins-offrant , pudiquement rebaptisé « mieux-disant », créer ce moins-offrant, le fabriquer de toutes pièces au prix de son désarroi parce que de son existence dépend la rémunération du chasseur de coûts aboutira dans quelques années à des catastrophes commerciales. La qualité des prestations et des produits ne pourra pas suivre et ça, on le sait déjà.

Au-delà, c’est le panel de fournisseurs du donneur d’ordres qui sera saccagé. Perdre des sous-traitants, provoquer des renoncements, détériorer les bilans pour en faire, par la suite, un motif fallacieux de déréférencement ne servira que les intérêts à court terme du cost-killer, très fier de lui et de sa réputation de requin blanc. A moins que.

A moins que les conseils en réduction des coûts ne suivent la même carrière récente que les agences de notation financière dont la crédibilité vient de prendre un souffle. Alors, les chasseurs de coûts donnent-ils, oui ou non, des consultations à caractère juridique ?

Franchement, comme vous, on s’en fiche.

 

DT

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 19:04

Desertec 1

 

Développer dans le désert d’Afrique du Nord le plus vaste champ de panneaux photovoltaïques de la planète. C’est le projet conçu par un consortium de grandes entreprises allemandes (Munich Re, E.ON, RWE, Siemens, Deutsche Bank …) rejoint récemment par la française  Saint-Gobain, l’italienne  Enel, l’espagnole Red Electrica et la marocaine  Nareva Holding.

Pour être solaire et pharaonique, le projet DESERTEC part du simple constat que chaque Km2 de désert reçoit annuellement une énergie solaire équivalente à 1,5 million de barils de pétrole et que 0,3% à peine des 40 millions de Km2 de déserts existants équipés en centrales thermiques permettraient de couvrir les besoins électriques de la planète. En plus imagé, ces mêmes besoins pourraient, sur le papier, être satisfaits par des miroirs paraboliques alignés sur une surface exposée de 350 kilomètres sur 350 kilomètres.

La DESERTEC Foundation se « contenterait » en un premier temps de couvrir les besoins en électricité des pays du Maghreb et de 15% de l’Europe d’ici  à quinze ans. Moyennant un engagement d’investissement de 400 milliards d’euros sur une période de quarante ans, soit l’équivalent d’une centaine de centrales nucléaires nouvelle génération. Outre les entreprises initiatrices du projet, celui-ci est supporté, bien entendu, par les écologistes allemands qui ont déjà estimé que les émissions de CO2 pourraient être réduites de près de 5 milliards de tonnes d’ici  2050, soit 6 fois la production annuelle de l’Allemagne.

Desertec 2

 

Il est difficile aujourd’hui de savoir si toutes les entreprises et les Etats concernés croient vraiment à l’avenir du projet DESERTEC ou si chacun, finalement, est là pour ne pas risquer de passer à côté de quelque chose. Au cas où.

Il reste que le potentiel du marché de l’énergie solaire est énorme. Pour la France, Total, GDF Suez, EDF investissent massivement dans le photovoltaïque. C’est la ruée sur le solaire et les concurrences vont s’exacerber.

Une observation : le projet DESERTEC pourrait naturellement s’insérer dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée qui a défini dès 2009 le développement de l’énergie solaire comme l’un des six domaines concrets d’action prioritaires.

 

Pour tout projet d’accompagnement de vos missions internationales ou voyages thématiques, contacter : Roch GUILABERT ou Anne LE CALVE au 01 55 20 23 83.

mwi-picto

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